Faire appel à un plombier est parfois indispensable, que ce soit pour une installation, une réparation ou un dépannage. Mais comment choisir un plombier qui soit compétent, sérieux et honnête ? Il existe des critères objectifs qui permettent de reconnaître un plombier qualifié et de lui confier ses travaux en toute confiance. Voici les principaux points à vérifier avant de signer un devis ou un contrat.
Le diplôme ou le titre professionnel
En France, pour exercer ce métier, il faut être titulaire d’un diplôme ou d’un titre reconnu, comme le certificat d’aptitude professionnelle (CAP), le brevet d’études professionnelles (BEP) ou le bac professionnel dans le domaine de la plomberie, du chauffage ou du génie climatique. Ces formations garantissent que le plombier a acquis les compétences techniques nécessaires pour réaliser des installations conformes aux normes de sécurité et de qualité.
Si le plombier n’a pas de diplôme ou de titre, il doit justifier d’une expérience professionnelle de trois ans minimum dans le métier, en tant que salarié, indépendant ou dirigeant d’entreprise. Il peut alors demander une attestation de qualification professionnelle auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) de son département. Cette attestation prouve que le plombier maîtrise les savoir-faire requis pour exercer son activité. Si vous avez besoin d’un plombier qualifié, le plombier paris 6e possède un titre professionnel et son attestation de qualification professionnelle.
L’immatriculation au répertoire des métiers
Il s’agit d’un registre tenu par les CMA, qui recense les artisans exerçant une activité règlementée, comme la plomberie. Pour s’inscrire au RM, le plombier doit remplir certaines conditions, notamment avoir une qualification professionnelle ou être sous le contrôle d’une personne qualifiée, et respecter les règles de déontologie de sa profession.
L’immatriculation au RM permet au plombier d’obtenir un numéro SIRET, qui identifie son entreprise, et une carte d’artisan, qui atteste de son statut. Ces documents doivent être présentés au client sur simple demande. Ils sont également un gage de sérieux et de transparence, car ils permettent de vérifier l’existence légale de l’entreprise et de la localiser en cas de litige.
La garantie décennale
Le troisième point à contrôler est la souscription du plombier à une assurance de responsabilité civile professionnelle, qui couvre les dommages causés à autrui lors de l’exécution des travaux. Cette assurance est obligatoire pour tout artisan intervenant dans le bâtiment. Elle doit particulièrement inclure une garantie décennale, qui protège le client pendant dix ans après la réception des travaux, en cas de malfaçon ou de vice caché affectant la solidité ou la destination de l’ouvrage.
Le plombier doit remettre au client une attestation d’assurance, qui précise les coordonnées de l’assureur, la nature et l’étendue des garanties, et la durée de validité du contrat. Cette attestation doit être jointe au devis et à la facture. Elle est indispensable pour faire jouer la garantie décennale en cas de besoin.
Le label Qualibat
Il s’agit d’un organisme indépendant, qui délivre des certifications aux entreprises du bâtiment, selon des critères de qualité, de compétence et de fiabilité. Le label Qualibat comporte plusieurs niveaux, qui correspondent à des qualifications spécifiques dans différents domaines d’activité. Par exemple, le plombier peut être qualifié pour la pose de sanitaires, le raccordement de gaz, l’installation de chauffage, etc.